Partager les profits ou augmenter les salaires ?

Publié le 12 janvier 2012 par fo-aviva

Partager les profits
ou augmenter les salaires ?

100 euros (bruts) pour « partager les profits »?

La direction a annoncé en novembre sa décision de verser en décembre une prime de 100 euros bruts dans le cadre de la prime de « partage des profits ». Alors que les bénéfices et dividendes d’Aviva France versés à Londres se montaient, comme les années précédentes, à plusieurs centaines de millions, que l'Insee annonce une inflation supérieure à 2% sur une année : pouvons-nous attendre les négociations annuelles, qui débutent en décembre, pour des augmentations individuelles en avril 2012 ?

Que nous dit l’INSEE ?

Les prix à la consommation sont en hausse de 0,2 % en octobre 2011 ; ils augmentent de 2,3 % sur un an

Indice des prix à la consommation – octobre 2011

Évolution mensuelle : +0,2 % ; variation sur un an : +2,3 %

En octobre 2011, l’indice des prix à la consommation (IPC) est en hausse de 0,2 %, après une baisse de 0,1 % en septembre. Sur un an, il augmente de 2,3 %. Hors tabac, l’indice augmente de 0,2 % (+2,2 % sur un an). Corrigé des variations saisonnières, l’IPC croît de 0,3 % (+2,4 % sur un an). L’accroissement de l’IPC du mois d’octobre provient de fins de promotions dans l’habillement et les chaussures et dans l’alimentation. Les prix du tabac (+2,7 %) et des services de loyers, eau et ordures ménagères augmentent également, hausses, en partie compensées par une baisse des prix des autres produits manufacturés et des autres services.

C'est maintenant que nos salaires doivent être augmentés de 5%,
avec un minimum de 150 euros mensuel et une prime de 1000 euros !

NON
AUX SUPPRESSIONS D'EMPLOIS !

Les menaces sur l'emploipèsent sur chaque salarié dans tous les services : nous pouvons hélas constater avec colère qu’aucun départ, sauf exception, n’est remplacé ! Reportant une charge de travail aggravée sur toujours moins de collègues, sur lesquels pèsent de plus en plus lourd les exigences de rentabilité accrue.

Qui ne connaît pas autour de lui un collègue qui craque, en arrêt maladie ou en dépression, épuisé par des conditions de transports qui se dégradent de jour en jour, ou les difficultés rencontrées dans la vie quotidienne, aggravées par la privatisation des services publics, au profit des marchés financiers ?

Les informations en provenance d’Aviva Irlande (voir notre tract du 27 oct dernier), ou des entreprises d’Assurance (Allianz, Generali, GAN etc. Voir notre dernier tract du 24 novembre) maintiennent en permanence une insupportable pression sur les salariés !

On voudrait nous condamner à l’austérité, qui ne conduit qu’à la récession : mais les salariés ne sont pour rien dans l’explosion de la dette, dont se nourrit la rente : ils n’ont pas à en payer les conséquences sur les salaires et les emplois qu’ils subissent déjà depuis plusieurs années !

Les restructurations du réseau commercial AEC et l’application du plan Distribution 2015en sont la dernière illustration, qui voit de nombreux salariés menacés directement, y compris les responsables régionaux.

C’est pourquoi nous défendons les revendications suivantes et ferons tout ce que nous pourrons pour convaincre les autres syndicats, représentatifs ou non, de les défendre avec nous devant la direction !