NAO 2010

Aviva, société européenne ?

Une direction qui méprise la législation

Le départ de M. Menanteau a été présenté comme uniquement dû à des raisons personnelles. Constituait-il un frein aux projets de la direction européenne ? Quoi qu’il en soit, chez AVIVA France, on restructure et on pressure les salariés en permanence.

C’est dans un contexte, où règne le plus grand flou concernant l’avenir de nos emplois que la direction téléguide, depuis Dublin la mise en place de son projet européen, aujourd’hui, nous serions AVIVA-Europe, une entreprise EUROPEENNE.

Les organisations syndicales ont rencontré M. Moffat, DRH Europe, le 9 décembre 2010. Notre délégation lui a demandé pour quelles raisons, la direction s’était affranchie de son obligation de mettre en place une négociation avec les organisations syndicales au sujet de la création de la société européenne. Sa réponse a été une interprétation «différente» de la législation.

Il est nécessaire, dès à présent, que la direction européenne éclaircisse une situation confuse quant à ses projets, les options envisagées par celle-ci pouvant avoir les plus graves conséquences quant à la  pérennité  de nos emplois, quoi qu’en dise M. Moffat, de nos salaires, des conditions de travail, de nos contrats de travail et de nos conventions collectives, menacées par les projets non avoués de transferts de contrats de travail hors de l’UES Aviva France.

Salaires et conditions de travail

Négociations Annuelles Obligatoires

C’est une première : la direction a convoqué cette année les organisations syndicales à une réunion sur  l’évolution effective des salaires . Que cache ce libellé qui restreint d’ores et déjà, aux seules «évolutions» salariales, le cadre des négociations annuelles obligatoires imposées par la législation ? Tous les aspects de l’organisation du travail de toutes les catégories de salariés, y compris les commerciaux doivent y être négociés !

Quant aux salaires, dans les faits, et contrairement à ce que la direction affirme, l’évolution de nos salaires est inférieure à l’évolution de l’indice des prix sur les 5 dernières années.

Lors de ces négociations nous défendons les revendications suivantes :

 

Augmentation générales des salaires de 5%, 150€ minimum pour tous !

Réévaluation des chèques restaurants et des primes d’astreintes.

Journée de 7h, avec maintien des RTT ; élargissement des plages horaires variables.

Intégration des primes d’objectifs dans le salaire.

Arrêt des délocalisations et externalisations :
help-desk (SAU) Standard téléphonique, Paie,  projet au service courrier, …

Arrêt des déménagements, du re-tassement continuel du personnel dans les locaux du Montaigne.

Maintien de tous les emplois : remplacement de tous les départs.

 

Retraites : Devons-nous payer leur crise ?

LA LOI DOIT ETRE ABROGEE : retour aux 60 ans !

La mise en place de plans d’austérité très brutaux, sous la houlette de l’Union Européenne et du FMI, n’a pour unique but que de faire payer aux salariés, une crise dont ils ne sont pas responsables.

En Europe (Irlande, Portugal, Espagne, Grèce) et maintenant en France, les salariés font les frais d’une politique de déréglementation fiscale et sociale faisant la part belle aux banques et au patronat. Leur objectif est d’abaisser le coût du travail en s’attaquant à tout les acquis sociaux, pour rembourser une dette livrée aux marchés financiers et leurs agences de notation… Une dette, qui n’est pas la nôtre, produit de la mise en œuvre de telles politiques.

En France, malgré la mobilisation massive des salariés du public comme du privé, attachés au système de retraite par répartition, un mouvement social parmi les plus forts enregistrés depuis 1968 s’est produit en septembre et octobre. Un parlement aux ordres d’un gouvernement entaché d’affairisme, votait la contre-réforme des retraites.

FO demandait dès le 15 juin 2010 que ce projet de loi soit retiré, aujourd’hui cette loi doit être abrogée, parce qu’elle ne répond en rien au prétendu problème des retraites : elle répond aux exigences du capital financier, symptomatiques sont les annonces récentes de grands groupes industriels automobiles de mettre en place des plans de départ en préretraite de milliers d’ouvriers à 58 ans.

Des pensions amputées de 20 à 30% en moyenne : voilà ce que ce gouvernement promet à l’immense majorité des travailleurs de ce pays, mais pour nos patrons de la FFSA c’est l’ouverture du marché de la retraite et de la santé, dont ils rêvent : les centaines de milliards d’euros qui rentreront dans le circuit spéculatif !

 

Une organisation syndicale est responsable devant ses syndiqués. C’est ce qui explique la position défendue par FO dans l’intersyndicale, et reprise un très grand nombre de syndicats et de manifestants : pour le retrait du projet de loi et pour l’appel à la grève interprofessionnelle franche, seul moyen de faire plier ce gouvernement : force est de constater que cette option n’a jamais été envisagée sérieusement par l’intersyndicale, alors qu’i était possible d’atteindre cet objectif !

 

C’est pourquoi la confédération cgt-FO défend
l’ABROGATION DE LA LOI SUR LES RETRAITES !
40 ans c’est déjà trop, retour aux 37,5 annuités pour une retraite à taux plein !

 

Syndiquez-vous !

Retrouvez la section Aviva France des syndicats cgt-FO de l’assurance
chaque mardi de 13h à 14h au local FO

 

Plus d’informations ? Connectez-vous sur l’intranet syndical :
http://cparws01/apps/general/cgtfo.nsf/Home?OpenForm

 

Tél. 01 47 85 21 02/ Syndicat_cgtFO@aviva.fr

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