NON à l’austérité !

Où en sont les procédures d’annulation des élections ?

La première audience du tribunal d’instance de Colombes a eu lieu mardi 15 novembre. Une nouvelle audience est prévue le 9 janvier 2012. En effet toutes les parties n'avaient pas pu prendre connaissance de l’ensemble des conclusions. Le juge a décidé la jonction des 3 demandes, la nôtre, celles de la CFDT et de la CGC. Si le juge décidait en janvier d’annuler les élections des titulaires, comme nous le demandons, le CE pourrait continuer à travailler avec les élus suppléants durant la période transitoire et jusqu’aux prochaines élections organisées dans la foulée.

L’exceptionnelle accumulation d’irrégularités que nous vous avons décrite dans notre tract du 18 octobre dernier nous conduit à mener cette procédure jusqu’à son terme.

 

Nous ne contestons pas la majorité Unsa sortie des urnes, nous contestons les manquements de la direction dans le déroulement normal du scrutin, manquements sanctionnés par la loi et la jurisprudence. En aucun cas la représentativité de 3 organisations syndicales à Aviva, dont la nôtre, soit plus de 20% des salariés ayant porté leur voix sur FO, la CGT et la CFTC, ne saurait dépendre d’un scrutin aussi entaché et antidémocratique !

NON à l’austérité !

 

Déclaration confédérale (CE) de Force Ouvrière

Pour la Commission Exécutive de Force Ouvrière, les annonces du Premier ministre le 7 novembre accentuent l’austérité imposée par le gouvernement depuis plusieurs années. En moins de 3 mois, les salariés sont lourdement touchés : taxes sur les complémentaires Santé, CSG, aggravation de la contre-réforme des retraites, augmentation des impôts (IRPP – TVA), perte de pouvoir d’achat de prestations sociales, détérioration et remise en cause accentuées des services publics et des services de santé  (RGPP); autant de mesures que la CE de FO condamne et dont elle demande l’abandon.

 

L’austérité constitue une triple erreur, un triple danger :

elle menace l’activité économique et l’emploi faisant glisser l’économie vers la récession,

elle accentue les inégalités sociales et veut faire payer aux travailleurs une crise dont ils ne sont pas responsables,

elle sape les principes républicains et les droits sociaux.

 

Pour la CE l’austérité, d’où qu’elle vienne (« de droite ou de gauche ») est inacceptable. En ne s’émancipant pas des marchés financiers, en s’inscrivant dans la dictature de la dette, les gouvernements fragilisent la démocratie et l’Union Européenne s’affiche de plus en plus comme une contrainte restrictive, le dumping et la régression l’emportant sur la solidarité et le progrès.

Pour toutes ces raisons, la CE considère qu’une réponse déterminée est nécessaire. Cette réponse ne peut en aucun cas consister en une succession de manifestations ou journées d’action dont on a fait le constat de l’inefficacité l’an dernier.

Pour la CE, condamner les plans d’austérité annoncés et contrer toutes nouvelles annonces nécessite de préparer, par l’action commune, un appel à  24 heures de grève interprofessionnelle.

 

Adoptée à l’unanimité.

Paris, le 9 novembre 2011

 

 

Section fédérale des syndicats de l’Assurance de l’Assistance et du courtage / 10 novembre 2011

NON AUX SUPPRESSIONS D'EMPLOIS !

La Direction d'Allianz vient de présenter son plan stratégique 2012-2015. Sur cette période, elle prévoit de supprimer 2 700 emplois (1 200 pour les salariés administratifs, 1 500 pour les salariés commerciaux).

D'autres groupes ont fait des annonces comparables de même ampleur. Tous ont des plans de suppressions d'emplois dans les tiroirs. Tous mettent en avant les mêmes causes : la crise financière, la dette souveraine, les nouvelles normes prudentielles (solvabilité 2)…

Cette dette n'est pas celle des salariés, cette crise n'est pas le fait des salariés !

Ces nouvelles règles ne sont pas là pour soutenir l'activité d'assurance, bien au contraire, elles ne visent que la réduction du coût du travail et la garantie du profit des actionnaires.

Tous ces groupes mentent quand ils prétendent qu'ils ne feront pas de licenciements. En fait, ils contournent les obligations légales et ont déjà commencé. Les premières victimes sont les salariés précaires en CDD, y compris les alternants, les intérimaires, les prestataires. Chez AXA, en 18 mois, de décembre 2009 à juin 2011, les effectifs ont baissé de 6,2 % et, parmi eux, le nombre de CDD, y compris alternants, a diminué de 31,5 %.

Et s'agissant des prestataires qui, pour la plupart, occupent en réalité des postes sous la subordination directe dans l'entreprise d'assurance, aucune information n'est communiquée ; mais ils sont des milliers livrés à l'arbitraire. Tous les salariés, y compris en CDI, en sont victimes. Les conditions de travail deviennent insupportables du fait des sous-effectifs. Les départs en retraites ne sont pas remplacés. Les restructurations se succèdent.

Des salariés ont quelques fois connu plusieurs restructurations successives. Ils subissent la suppression de leur service, une reconversion difficile et humiliante puis une nouvelle disparition du service… Chez Generali par exemple, un service de 33 personnes est appelé à disparaître et, alors que la consultation du comité d'entreprise n'est pas achevée, ils sont tenus chaque matin de rechercher des postes dans la bourse de l'emploi. Ils sont révoltés.

Notre syndicat FO ne peut pas accepter. Mais quel syndicat de salariés pourrait accepter ?

 

  • Aucune suppression d'emplois !
  • Maintien de toutes les activités sur place et non à la disparition des services !
  • Maintien en poste des CDD et des prestataires !
  • Remplacement de tous les départs en retraite par des embauches en CDI !

 

Retrouvez la section Aviva France des syndicats cgt-FO de l’assurance

chaque mardi de 13h à 14h au local FO ou sur notre blog fo-aviva.over-blog.com

Voir notre tract FO du jeudi 27 octobre : Aucun Licenciement !
« 
L'Irlande est touchée de plein fouet par cette décision : elle est rattachée à Londres et 950 emplois sont menacés de suppression. »

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